Langues Régionales Endogènes

|

Christine Decock

Photo de Christine Decock

Langue d'usage

  • Wallon central (Namur)

Public cible

  • Classes du niveau primaire, idéalement à partir de la 3e année
  • Groupes d’une quinzaine d’élèves (l’animatrice s’adapte cependant au nombre d’élèves de la classe)

Présentation

Gestionnaire et animatrice du fonds wallon de la Bibliothèque communale de Namur durant plusieurs années, Christine Decock en a organisé et valorisé les ressources, de multiples façons, intra et extra muros : expositions, création d’un outil de recherche dans le catalogue, séances de lectures de textes, organisation de quatre éditions de la Fête aux Langues régionales de Wallonie, placement d’expressions en wallon aux vitrines des commerces namurois, entre autres.

Cet investissement l’a amenée à intégrer le cercle dialectal Lès Rèlîs Namurwès, au sein duquel elle continue à perfectionner sa pratique de la langue. Avec passion et conviction, elle encourage les initiatives et initie des projets interactifs pour mettre le wallon à disposition des Namurois : cabaret intergénérationnel, animations récurrentes dans une maison de repos, activités dans des écoles (classes de maternelles et primaires), animations de rue dans le cadre de Namur en Mai, notamment.

Elle est, par ailleurs, très investie dans la concrétisation des projets menés par la Ville de Namur dans le cadre de la convention « Ma Commune dit Oui aux langues régionales ».

Formule d'intervention privilégiée

  • Les animations proposées se co-construisent avec l'enseignant·e selon les besoins du projet de la classe

Prérequis demandés

  • Aucun prérequis n’est demandé, mais une bonne collaboration avec l’enseignant·e est nécessaire

Méthodes

Po veûy voltî l’ walon, i l’ faut choûter, i l’ faut causer.

C’est sur cette conviction que Christine Decock base ses animations. Partant de leur environnement immédiat, de leurs centres d’intérêt, du projet de la classe, elle baigne les enfants dans le wallon, par l’expression verbale.

Le jeu, l’écoute d’histoires interactives, la lecture et l’apprentissage de textes écrits spécialement pour eux sont autant de pistes pour prendre plaisir à découvrir une « nouvelle » langue : le wallon, une langue concrète et imagée, avec ses particularités linguistiques et sa musique.

Pour Christine Decock, les ratoûrnûres sont, elles aussi, incontournables pour s’imprégner de l’esprit wallon. Avec humour et bon sens, un brin de philosophie teintée d’autodérision, en proximité avec la nature, ces expressions sont intemporelles, tout en éveillant le regard critique sur l’évolution de nos modes de vie.

L’animatrice s’adresse aux jeunes en wallon et l’enseignant·e peut, le cas échéant, intervenir en français.

Finalité

L’objectif de ces activités est de donner aux jeunes quelques bases pour qu’ils découvrent le plaisir et la fierté de comprendre et dire correctement des mots courants, des textes, des expressions, dans une langue qui leur est, a priori, inconnue, et qui fait pourtant partie du patrimoine de leur région.

  • Ils auront la satisfaction de découvrir la signification des mots, par le contexte ou par analogie au français.
  • Ils seront attentifs à bien prononcer les sons spécifiques au wallon, (qui n’existent pas en français), à identifier et respecter les signes diacritiques et de ponctuation.

Le but est également de susciter chez les enseignants l’envie de prendre le relais pour continuer l’apprentissage.

Selon les mots de Christine Decock : « Le wallon est une langue vivante. À nous de lui donner la possibilité de le rester. »

Inviter cette intervenante en classe

Liege.jpg