Langues Régionales Endogènes

|

Lucien Mahin

Photo de Lucien Mahin

Langue d'usage

  • Wallon méridional (Marche, Libramont, Bouillon, Bièvre, Gedinne)

Public cible

  • Cet animateur peut s’adapter à tout public et aux groupes de toutes tailles

Présentation

Lucien Mahin est avant tout un homme de lettres. Il écrit et publie en wallon depuis 1981. En sus de nombreux ouvrages littéraires, il est l’auteur d’un manuel pédagogique en trois tomes, Ène bauke su lès bwès d’ l’Ârdene.

À partir de 1993, il rejoint le groupe de militants qui travaillent à la conception d’une orthographe wallonne commune. C’est lui qui invente et popularise le terme « rifondou walon », aujourd’hui largement utilisé pour désigner ce système de transcription.

Vers la même époque, il cofonde le groupe de conversation sud-Ardenne (à Bertrix, puis à Bièvre), qui va éditer la revue Coutcouloudjoû. Engagé au sein de l’ASBL Li Rantoele dès sa fondation en 1996, il devient son président en 2002 et le rédacteur en chef de la revue éponyme en 2006.

Intéressé par la diffusion de la langue wallonne sur internet, il lance le premier site polyvalent de wallon, « L’Aberteke », en 1997. Avec Pablo Sarachaga, il lance ensuite l’« esplicant motî », le premier dictionnaire explicatif wallon (ce dictionnaire a migré en 2004 sur la plateforme Wikipédia). En 2009, il crée le Wiccionaire wallon.

Soucieux également de promouvoir la langue wallonne sur le terrain, il crée en 2003 les « scoles di Bive », des sessions bisannuelles d’initiation au wallon sur base écrite normalisée. En 2016, il crée aussi une table de conversation, la « copinreye » de Libin.

Formule d'intervention privilégiée

Lucien Mahin ne réside qu’une partie de l’année en Belgique. Lorsqu’il n’est pas à l’étranger, il est disponible pour assurer des séances d’initiation d’une à deux heures.

Prérequis demandés

  • Pas de prérequis demandés

Méthodes

Le contenu des interventions est modulé selon le profil des apprenants et les demandes de l’enseignant.

Pour le public plus jeune, Lucien Mahin propose une découverte uniquement orale de la langue, via l’apprentissage et la répétition de vocabulaire issu de l’univers familier des enfants. Il privilégie, dans ce cadre, les mots typiques et contenant des sons caractéristiques du wallon. Il emploie également des chansons et, pour ce faire, n’hésite pas à adapter des paroles wallonnes sur des « tubes » contemporains.

Pour le public plus âgé, ses animations de découverte de la langue peuvent s’articuler autour de témoignages de la vie d’autrefois et d’explications sur les activités et métiers traditionnels en Ardenne. C’est le type de contenu qu’il proposait déjà dans son manuel Ène bauke su lès bwès d’ l’Ârdene, paru entre 1984 et 1993.

Finalité

Le but principal est de faire connaitre la langue wallonne, sans visée de performance. Les élèves seront encouragés à retrouver des liens avec des wallonophones de leur entourage ; un objectif de cette intervention est donc de recréer du lien intergénérationnel.

Auprès du public plus âgé, Lucien Mahin est également attentif à susciter des vocations en rapport avec le wallon. Il propose donc des pistes pour prolonger son intervention au moyen de médias divers, notamment sur internet, et pour permettre aux apprenants de s’investir eux-mêmes dans la défense et l’illustration de la langue wallonne.

Inviter cet intervenant en classe

Tournai.jpg